
ISSN 2784 – 0573 ISSN – L 2784 – 0573
Prof. IANOȘI CRISTINA LAURA Școala Gimnazială Nr. 3 Lupeni, Hunedoara The linguists use to say that the teacher must be an artist for the teaching is an art. The English language teacher must also be a scientist, conversant with the linguistic sciences. It is equally […]
EducationProf. IANOȘI CRISTINA LAURA Școala Gimnazială Nr. 3 Lupeni, Hunedoara Along the history of language teaching, many attempts have been made to make the foreign language learning more like first language learning because a language could be best taught by using it actively in the […]
EducationProf. IANOȘI CRISTINA LAURA Școala Gimnazială Nr. 3 Lupeni, Hunedoara But learning a new language with all its new complexities of pronunciation, syntax and vocabulary involves a motivation. Most students who want to learn English, they do it because they see it as a means […]
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EducationProf. Daniela Urse Şcoala Gimnazială „Ion Creangă” / Colegiul Naţional Pededagogic „D. P. Perpessicius” Brăila Filmarbeit stellt eine Unterrichtsmethode dar, die sorgfältige Planung und Vorbereitung verlangt. Um die Vorbereitung den Lehrern zu erleichtern, gibt es Strategien und Übungen, die den Inhalt des Filmes in den […]
EducationProf. Bunea Elena Liceul Tehnologic „Al. Ioan Cuza”, Slobozia, jud. Ialomita I – Le jeu en classe de FLE. Quels intérêts ? L’introduction du jeu en classe de FLE s’inscrit avant tout dans la continuité des approches communicative et actionnelle, en proposant un cadre plus […]
EducationProf. Bunea Elena
Liceul Tehnologic „Al. Ioan Cuza”, Slobozia, jud. Ialomita
I – Le jeu en classe de FLE. Quels intérêts ? L’introduction du jeu en classe de FLE s’inscrit avant tout dans la continuité des approches communicative et actionnelle, en proposant un cadre plus ludique (travail en équipe, objectifs stimulants, concept de défis) et encourageant la prise de parole et l’interaction.
Au sein de la classe, le jeu permet tout d’abord de briser la glace (au sein d’un groupe peu communicatif, ou qui ne se connaît pas encore) ou de lâcher du lest avant/après une activité plus lourde et demandeuse. En d’autres termes, il permet de créer une véritable dynamique de groupe, en tirant parti de sa facette ludique, tout en étant pourvu d’objectifs clairs, définis, pleinement inscrits dans la séquence pédagogique, et atteignables.
Il permet également de dépasser les besoins instrumentaux tels qu’ils sont souvent présentés, et qui peuvent se montrer assez peu motivants pour une partie plus ou moins grande des apprenants qui constituent notre public, et qui ne poursuivent pas toujours d’objectifs spécifiques vis-à-vis du français. Dans le même ordre d’idée, l’activité ludique permet par ailleurs de dépasser ces objectifs purement fonctionnels, afin de débloquer la prise de parole, par le biais de la décentration qu’elle permet, en termes d’enjeux émotionnels tels que la face, ou du regard de l’autre au sein de la classe.
Toutefois, l’avantage principal du jeu lorsque l’on cherche à le mettre en relation avec les théories de la cognition n’est autre que la motivation, notion clef s’il en est, dès lors que l’on parle d’activités ludiques. Ces dernières sont autant de formidables sources de motivation, et permettent aux apprenants « d’utiliser de façon collaborative et créative l’ensemble de leurs ressources communicatives ». (J.P. Cuq : 2003, p. 160). En effet, plutôt que de placer la focale sur la motivation extrinsèque des apprenants (extérieure à la personne) par le biais de récompenses (reconnaissance, notes, etc.), la motivation dans le jeu est plutôt d’ordre intrinsèque (intérieure à la personne et ne nécessitant pas de «carotte»). Le jeu n’a, à l’origine, d’autre fin que l’amusement de la personne qui s’y livre, indépendamment de toute idée de récompense, comme le montrent les travaux de Deci (notamment dans « Intrinsic Motivation », 1975). Les jeux sont conçus de manière que soit maintenu le sentiment de challenge (et corrélativement, la motivation), selon un processus d’équilibre (décrit par Piaget) entre la difficulté (ni trop facile, ni trop ardu) et les compétences du joueur (le jeu doit donc être correctement adapté). C’est également cet état d’automotivation, résultant d’un savant mélange entre difficulté, capacité, et feedback permanent, qui peut aussi mener à une acquisition (de savoirs ; de compétences) simplifiée, parfois non-conscientisée, voire parfois accidentelle.
Car l’apprenant est, au cours d’un jeu, que cela soit conscient ou non, en permanence acteur de son apprentissage, aussi bien en termes d’émission (prise de parole, feedback) que de réception (écoute, feedback). C’est en cela que le jeu s’intègre naturellement à l’approche actionnelle de l’enseignement/apprentissage et de l’apprentissage par l’action tel qu’il est décrit par Dowell (« learning by doing », et « learning as a social process ») ou Piaget. L’objectif de la classe de FLE n’est pas seulement d’acquérir des compétences purement linguistiques et décontextualisées, mais bien d’« agir et réagir de façon appropriée dans différentes situations de communication ou dans les domaines dans lesquels il aura à employer la langue étrangère » (Weiss, 2002 : p. 7). C’est d’ailleurs là l’intérêt principal des activités ludiques, qui permettent une mise en situation proche du réel. S’il est parfois difficile de reproduire toutes les données et les circonstances d’une véritable situation de communication dans la salle de classe, les jeux amènent toujours les étudiants à faire semblant, à simuler, à prétendre qu’ils sont ailleurs, ou qu’ils sont quelqu’un d’autre. C’est dans ces situations proches du réel que les apprenants sont invités à prendre la parole, en mobilisant les connaissances acquises au préalable (ou en cours d’acquisition), afin d’en arriver à une communication proche de ce qu’ils pourraient expérimenter en situation de communication réelle, le tout face à un feedback permanent et continu des autres participants ou du professeur.
II – Comment choisir des jeux ? Six questions à se poser. Il est important de bien connaître son groupe pour minimiser les risques de situations gênantes lorsqu’on veut initier une séquence de jeu dans sa classe. Les questions à se poser face à la ludothèque sont simples et relativement évidentes, mais importantes dans le choix, non seulement du jeu, mais aussi de la façon de l’utiliser.
Quel est l’objectif du jeu ? Comme toute séquence pédagogique, la séquence de jeu demande de définir un ou des objectifs d’apprentissage clairs. Quelle(s) compétence(s) voulez-vous mettre en avant avec votre séquence ? Compréhension écrite/orale, production, renforcement de vocabulaire, de grammaire, etc… C’est évidemment la question primordiale à se poser. Combien ai-je d’apprenants dans ce groupe ? Question importante pour déterminer si vous allez jouer en équipe ou individuellement, la question du nombre peut être problématique pour les jeux en équipes dans les petits groupes, ou au contraire pour les jeux plus individuels dans des classes à grands effectifs.
Quel est leur niveau et leur personnalité? Attention à ne pas confondre les deux ! Un apprenant de bas niveau mais ouvert et dynamique peut vous aider à faire accepter le jeu au groupe, et inversement, certains groupes de haut niveau n’auront peut-être pas l’esprit réceptif au jeu. Il faudra dans tous les cas adapter une règle ou se servir d’un jeu comme prétexte, en accord avec ce que vous connaissez de votre groupe.
De combien de temps je dispose ? Prenez garde à la première utilisation d’un jeu, ou aux groupes frileux : certains jeux ne nécessitent que très peu d’explications, un tour de chauffe suffit, mais ce n’est pas toujours le cas, et le niveau du groupe peut aussi influer sur le temps que vous devrez consacrer à l’introduction d’un jeu. Attention aussi, et surtout, aux comptage des points et corrections diverses qui, bien souvent sont plus longues qu’on ne l’imagine. C’est un moment important d’échange entre les apprenants, où ils s’enrichissent des réponses des autres. Ne l’éludez que si vous considérez qu’il n’apporte rien, mais prenez-le en compte dans votre estimation du temps à consacrer à la séquence.
De quel espace je dispose ? Petite classe ? Tables fixes ou mobiles, intérieur, extérieur, utilisation de l’espace de l’école/université/institut complet possible etc… La question de l’espace est liée à la question du mouvement de l’apprenant. Travailler sur la gestuelle, faire lever, dégager la cage thoracique…
Est-ce que je joue ? Participer peut être très utile pour guider le jeu, corser le challenge, ou, au contraire, le simplifier. C’est une question délicate qu’il faut adapter en fonction des réponses précédentes… besoin d’un nombre pair ? Pensez aussi que les apprenants aiment souvent jouer avec le professeur, c’est l’occasion de voir d’autres réactions, et de faire tomber un peu plus les barrières, mêmes minimes, de la structure « classe » tableau/public etc… Enfin, le dernier conseil que nous pouvons vous donner et, le plus important, est de tester vos jeux ! Comme nous faisons les exercices en amont du cours pour vérifier leur bien-fondé, jouer à un jeu avec vos collègues mettra toujours en relief les éventuels problèmes auxquels vous serez confrontés une fois en classe, en plus de vous divertir vous aussi !
III – Où trouver les jeux ? Examinons maintenant les ressources disponibles en ligne pour se renseigner sur les jeux et se les procurer. Une simple recherche avec les termes « jeux » et « FLE » renverra vers des listes de jeux faits par des enseignants, comme le jeu de l’oie des conjugaisons, le loto des prépositions, etc. Ces « jeux FLE », conçus pour la classe et prêts à l’emploi, ont cependant quelques inconvénients qui nous ferons leur préférer d’autres jeux, plus « grand-public ».
Le premier défaut des « jeux FLE » est qu’ils n’ont souvent de jeu que le nom. Mal équilibrés, ils sont souvent trop simples : les interactions requises entre joueurs sont souvent limitées et la récompense du vainqueur trop maigre. Autrement dit, ils ne sont pas amusants. Les jeux conçus par des professionnels offrent eux en comparaison un défi intéressant, une richesse d’interactions entre les joueurs et une grande satisfaction pour le vainqueur. Pour peu qu’on arrive à l’adapter à ses besoins pédagogiques, un jeu « grand public » aura un rôle très positif sur la motivation des apprenants, comme vu plus haut.
Un second point est que ces jeux sont graphiquement assez laids, car l’enseignant de FLE n’est souvent pas plus illustrateur qu’il n’est concepteur de jeu. On sait pourtant l’impact qu’ont de belles illustrations, surtout dans la découverte d’une autre culture. A ce sujet d’ailleurs, le troisième inconvénient des jeux FLE est qu’ils offrent un contenu culturel nul. Si l’on prend des jeux comme le tarot ou les loups-garous, ces derniers ont le double avantage d’offrir aux apprenants des éléments de culture tout en étant des jeux très populaires en France, auxquels ils pourront donc jouer avec leurs amis français.
Pour résumer, les jeux du commerce, dans leurs mécanismes, présentation et contenu, sont des supports pédagogiques très intéressants, pour peu qu’on arrive à se repérer dans le millier de jeux qui sortent chaque année et qu’on soit capable de les adapter à ses besoins pédagogiques, comme on le ferait avec n’importe quel autre support.
Références bibliographiques
– Cuq J-P. (2003) : « Dictionnaire de didactique du français langue étrangère et seconde », CLE International.
– Deci E.L. (1975) : « Intrinsic motivation », New York, Plenum Press.
– Dowell J. tel que cité par Chazerand et Geeroms (2009) : «Les dossiers de l’ingénierie éducative».
– Piaget J. (1970) : « Psychologie et épistémologie », Gonthiers Denoël, Paris, coll. Médiations. – Weiss F. (2002) : « Jouer, communiquer, apprendre », Paris, Hachette
Ressources en ligne
1. Bonjour de France – Apprendre le français par les jeux www.bonjourdefrance.com/index/indexjeu.htm
2. Jeux traditionnels en classe de français atelier.de.francais.over-blog.com/page9821.html
3. Scoutopédia fr.scoutwiki.org/Portail:Jeu
4. Des jeux pour le FLE institutfrancais.pl/enseigner-lefrancais/categories/des-jeux-pour-le-fle/
Prof. dr. Dumitru Alice Mădălina Liceul Teoretic „Ion Barbu” București Have you ever imagined an educational system in which the teachers’ motivational role is enhanced by an interactive and innovative approach towards learning? Using my teaching background, I consider that a successful online lesson […]
EducationProf. dr. Dumitru Alice Mădălina
Liceul Teoretic „Ion Barbu” București
Have you ever imagined an educational system in which the teachers’ motivational role is enhanced by an interactive and innovative approach towards learning? Using my teaching background, I consider that a successful online lesson represents a mix of the six types of learning: acquisition, inquiry, discussion, practice and production. In this article, I will present a few aspects proposed by experts in the field of education in order to achieve the objectives of learning and to be in accordance with the educational standards from the European Union.
First of all, the importance of attributing the teacher the role of creator of learning resources should be emphasized, as it is a key factor in the teaching process. One priority of the experts in the field of education is the management of resources. Traditionally, this refers to the methodical organization of the course syllabus. In the computer age, the modern lesson cannot be realized without the appeal to the materials and the information provided by the internet. In the postmodern society, lesson planning and the digital storage of data, are key tools for successful teaching. In addition, specialized computer storage services which can save classroom materials –like Google Drive – simultaneously bring teachers several benefits. These online services make room for developing creativity and for the maximum use of teachers’ professional skills. Moreover, they offer teachers the opportunity to share professional teaching methods. Furthermore, the digitalization of resources represents a challenge for all teachers, irrespective of their age or experience. Teachers are given the possibility of changing their lesson plans on a regular basis, according to the evolution of the class or to the implementation of a new method.
The second interesting aspect, is the tendency of the teachers, irrespective of their age, to apply the technological innovations in their lessons. As opposed to traditional versions, modern education is based on four principles, specifically compile, contribute, combine and change. In this scenario, the teacher could intervene in the stage of change, which requires a feedback from an external source with the intent of modifying the existing content. However, the modern teacher assumes many different roles: monitor, observer, tutor, assessor and feedback provider. The students of the digital classroom process the information in many different ways: by solving Kahoot quizzes as a formative assessment method, by revising lesson content from a graphically-designed Jamboard or by leafing through Google slides in which the highlighters have emphasized the essential information.
Last but not least, a great challenge is the promising agenda for the future of the virtual classroom. In an age of the explosion of information and of quick cultural, social and educational changes, I think that the flipped classroom model could be an efficient alternative for several categories of students. The target groups which are aimed are: the students belonging to disadvantaged environments, the one who are often absentees and those who fail to keep up with the level of the course book. The University College London created such a model by means of an application called Learning designer. This model, proposes three major steps, specifically watch/listen, investigate, and create. Its role is to stimulate our students to make the transition from face-to-face to online learning in a way which ensures an objective assessment. Another model is HyFlex, which introduces the advantage of hybrid learning by using flexible and standardized methods. Also, the digital lesson is efficient for those who are involved in a project-work assignment.
Judging from my experience as an online teacher during the pandemic, I could assert that the Romanian educational system has managed to integrate modern technology and the digital methods, by changing the physiognomy of the lesson. The students, who are the main players of education, are the main beneficiaries of this change.
Teacher Stan Gabriela, Gymnasium School No.7, Petrosani I always thought that teachers and students must have a good relationship if together want to succeed, to achieve new knowledge. Yes, teachers can achieve new knowledge from their students. When I used to say this […]
EducationTeacher Stan Gabriela,
Gymnasium School No.7, Petrosani
I always thought that teachers and students must have a good relationship if together want to succeed, to achieve new knowledge. Yes, teachers can achieve new knowledge from their students.
When I used to say this in the teacher’s room, I remarked smiles on the faces of the others. They had never thought and believed about this before the pandemic. But… guess! Some of those (who had smiled) were in the position to find out from their students’ ways of communicating or doing different activities using the computer or even their mobile phones.
Over the night our lives changed and no one was able to tell us how long it will last, when it ends, or what exactly we have to do. Almost everything was new, provocative, interesting and strange.
I couldn’t have imagined how little students –those from the primary school, aged 6-7 years-, might learn English. Some of them did not know the letters. “What should I do?” I wondered.
Fortunately, my first online classes were held with 8th grade students. We had changed the role for a short time, meaning that those who had digital abilities became my guides, my teachers. I think, you the one who read, smile, don’t you?!
The first step was to create a link on the Zoom platform. Easy, did I say. Then I was learnt how to share screen and to use jamboard. After that things started being clearer and clearer. I had to work more for teaching and practicing.
I started searching online courses, educational platforms and sites. I could say that I was lucky because I and my students had done listening and reading activities long before the pandemic has troubled us. I used my laptop for listening activities and my students used their phones for reading activities. We were lucky, weren’t we?
Since I was a young teacher I thought that if students and teachers have a good relation, they may do good things. All I ever wanted was to make my students feel comfortable during the English classes, to be relaxed, to allow them to express themselves without fear.
At the beginning of each year, we tell each other our expectations. I like saying that we are open- minded, that we are friends and students need to know why they got high/ low grades.
I always encourage my students to self-assessment. I am glad remarking their rightness. That’s why English is one of the most relaxing classes. I can say that I am able to make my own worksheet on different platforms.
It’s important for everyone to feel well, to be confident, and to help each other. Time passed, the summer holiday arrived, but for teachers, it was just another beginning of achieving digital competences. I, myself wanted to learn new things besides platforms and sites and I am proud of what I learnt.
Not every change comes with something untouchable. It depends on the way you want to see, to understand. I think that if you like your job and appreciate your students, you will do your best. The most important thing is communication because it is the basis of solving all problems.
I like having conversations with my students asking them how a teacher should act, what kind of activities they would like to do during the classes. Their opinions are very important for me and I noticed they are not afraid of expressing their expectations. Long ago, I found out that for them is very important the way a teacher enters the classroom. Even if they did not prepare well and might get a low grade, but the teacher is a kind person who smiles and explains that they did not well, they don’t get upset and try not to repeat the mistake of not learning.
I think that a teacher should never forget that he/ she is the one who makes students responsible and honest; we have to learn them what is better, we need to be, first of all, human and cross beyond the teacher’s desk (this is just a place where we put our things, nothing more!).
During this pandemic year, I learnt that teachers and students can behave the same as before, that both teachers and students may sometimes change their roles, that we learn all our lives, that all of us are important, that we need to be human.
Never forget to smile and to say a good word, everyone deserves it. Be childish, be yourself, be open- minded! Respect if you want to be respected! The best recipe for teachers and students’ well-being: happy teachers+ happy students= happy school.
Prof. Bamiopol Laura Emilia Școala Gimnazială „Alexandru Ioan Cuza” Brăila The explosion of technology and the media nowadays increases the influence in teaching students. Technology has become one of the most useful tools in almost every aspect of people’s daily life. The complex changes of […]
UncategorizedProf. Bamiopol Laura Emilia
Școala Gimnazială „Alexandru Ioan Cuza” Brăila
The explosion of technology and the media nowadays increases the influence in teaching students. Technology has become one of the most useful tools in almost every aspect of people’s daily life. The complex changes of attitude and behavior of individuals, the change of values and even of the current practices interfere with the development of our society. All these modifications imply a change in the traditional education, shifting to a permanent one, which can integrate the formal, informal and non-formal education. Technology has significant influence not only on education but also in teaching and learning languages. The changes from the last century, either of an economic nature or at the information level, have created the proper field for mass media to develop. Mass media has made possible a more flexible language learning experience, in which students are given more control and guidance.
The new media (notebooks, smart phones with Internet) play an important role in the lives of the 21st century students who live in a modern society. Using different types of Mass Media resources in the classroom is a challenge both for the students and teacher. They should be able to use in the classroom these different media resources with the help of technology. The students have the chance to learn new things in an innovative way using newspapers, magazines, radio, TV, movies, books, internet, etc.
They provide students with a lot of language practice and tasks which develop all four skills: reading, speaking, listening and writing. Mass Media encourages students to read English not only during the lesson but also outside the classroom, promoting thus the extensive reading, which gives students the confidence and the motivation to read outside the classroom, in their leisure time. Based on these ideas, it is necessary for a teacher to bring Media in the classroom, enhancing the teaching and learning of the English language.
Working with students for ten years now made me understand the importance of using media in the classroom. Moving on from the traditional style of teaching to a modern one, made me realize that a good lesson needs technology. And the best of way of bringing technology in my classes was the power point presentation. I discovered that through media presentations there is more communication and cooperation among students, helping them to speak freely and to engage in useful writing as well. If working with the books is more individual, less collaborative and less interactive, Media motivate students to integrate all skills, through various kinds of activities. Then, I started to use the video player, the telephone and the internet in the classroom. The feedback of my students was a great one, they were eagerly waiting for the next lesson, were asking me if they needed to bring materials, if we could discuss about different topics and if they could bring their own ideas in the classroom.
This feedback convinced me that using Mass Media resources in the English classroom was the best thing to do. I decided to adapt my teaching techniques to fit the students’ needs and the needs of the society we live in. I discovered that media engages students in the process of learning English, motivates them to work harder and aids student retention of knowledge.
Prof. Stoica Mioara-Ramona Liceul Tehnologic „Constantin Dobrescu” Curtea de Argeş Les articles de presse, les publicités, les chansons, les extraits de films de fiction, les documentaires, les pubs, les émissions de radio sont des documents authentiques dont le contenu très varié permet des utilisations multiples, […]
UncategorizedProf. Stoica Mioara-Ramona
Liceul Tehnologic „Constantin Dobrescu” Curtea de Argeş
Les articles de presse, les publicités, les chansons, les extraits de films de fiction, les documentaires, les pubs, les émissions de radio sont des documents authentiques dont le contenu très varié permet des utilisations multiples, souvent ludiques (vocabulaire, grammaire, culture et civilisation, etc.)
Je vais discuter sur l’internet, la presse, la chanson et le jeu.
L’internet en classe de FLE
Les nouvelles techniques d’information et de communication (NTIC) ont pénétré dans la classe de langues étrangères avec leur multitude d’informations et de possibilités.
Ces apports à l’enseignement/apprentissage des langues ont ouvert de nouvelles voies dans le domaine de la didactique des langues secondes. L’ordinateur aide aussi l’enseignant dans son travail concernant les exercices et leurs corrections, ce qui lui donne l’occasion de consacrer plus de temps à un travail plus personnalisé avec ses élèves. De plus, l’auto-évaluation que permet l’informatique laisse à l’apprenant la liberté d’améliorer son niveau en recommençant les exercices autant qu’il veut.
Il faut aussi prendre en compte que la plupart des programmes multimédia accordent une place importante à la culture et à l’histoire de la langue seconde, car ils sont basés sur des documents authentiques (des reportages, des journaux télévisés, des musées virtuels etc.)
C’est dans ce contexte que s’est développée une nouvelle didactique prenant en compte l’intégration de l’outil informatique dans l’enseignement traditionnel de la classe. L’enseignant doit désormais dessiner les activités d’apprentissage de façon à ce que l’ordinateur complète l’enseignement de la classe et que son utilisation soit utile et justifiée dans le cadre du cours. Pour cela, il doit se familiariser avec les didacticiels employés afin de les utiliser facilement et créer de nouvelles activités sans difficulté de programmation.
La presse en classe de FLE
L’étude de la presse et la publication d’un journal en classe de français sont des activités accessibles et bénéfiques pour l’apprentissage. L’étude de la presse en classe permet en effet de travailler les compétences orales comme les compétences écrites, offre à l’élève l’accès au maniement de documents authentiques.
L’un des premiers objectifs à poursuivre est de familiariser les élèves avec la presse. Une activité de découverte consisterait donc à ouvrir un journal français pour voir comment il est structuré, comment il fonctionne, quels en sont les contenus. Les élèves doivent donc apprendre en premier lieu à trouver un sens de lecture et à circuler à travers les rubriques. Puis l’étude peut s’étendre à plusieurs journaux pour en faire une comparaison. Les élèves ont pour objectif d’observer et d’analyser la structure de chacun, même s’ils ne comprennent pas ce qu’il y écrit. Ils s’apercevront vite en effet que l’organisation des quotidiens est plus ou moins constante. Après cette importante étape de comparaison, les élèves sont en mesure de lister les éléments qui reviennent dans tout journal.
Le jeu en classe de FLE
Le jeu ouvre donc d’infinies perspectives à l’apprentissage, en général, et à celui du français lanque étrangère, en particulier. Sa contribution en classe de FLE est toujours efficace car il fait naître des besoins langagières qui obligent la mise en pratique des connaissances grammaticales et lexicales et permettent d’acquérir de nouvelles notions.
Le professeur a le rôle de « meneur ». Il doit :
– définir les objectifs ;
– choisir le jeu en fonction du niveau des élèves, de leur âge, de leur personnalité ;
– expliquer clairement les règles du jeu ;
– faire une préparation rigoureuse avant de proposer un jeu ;
– évaluer l’activité pour voir dans quelle mesure les objectifs visés sont atteints ;
– ramasser les impressions et les propositions des élèves.
La chanson en classe de FLE
Selon la manière classique d’aborder la chanson en classe de FLE, suivez les étapes ci-dessus:
– distribuer les paroles de la chanson;
– la faire écouter;
– demander si les élèves ont saisi le sujet de cette chanson;
– entamer une explication de texte;
– dire un mot sur le chanteur et demander si les élèves aiment la chanson;
– chanter avec tous vos élèves.
Mais il y a plusieurs pistes d’exploitation de la chanson en salle de classe, commençant par la compréhension orale, l’étude du vocabulaire et, enfin, les exercices structuraux. Il ne faut pas oublier que la chanson nous offre la possibilité de “quelques cours d’histoire de la civilisation” pour mieux connaître la France et les Français.
Par conséquent le rôle du professeur est de: – distinguer entre document authentique, fabriqué, plausible, pédagogisé; – sélectionner des documents de manière efficace: découvrir des sites, recueillir des données suffisantes; – faire un tri des documents et une évaluation de leurs caractérisiques (intérêt, difficulté, etc.)
Bibliographie:
1. Anghel, Manuela-Delia, Petrişor, Nicolae-Florentin, Guide pratique pour les professeurs de français, Editura Paradigme, Piteşti, 2007, pp 13-61;
2. Babin, P., Langage et culture des médias, Editions Universitaires, Paris, 1991;
3. idem, ibidem, p. 67;
4. Goarant, B., « Pour un usage raisonné du multimédia », en « Le Français dans le monde », no. 302, pp. 45-47.
5. Nica, T., Dinca , D., « Multimédia et enseignement de la civilisation », en Multimédia et enseignement des langues étrangères, Editura Universitaria, Craiova, 1998, p.72
6. ***, Apprendre et enseigner avec TV5, édition janvier 2001, p. 22.
Prof. Stoica Mioara-Ramona Liceul Tehnologic “Constantin Dobrescu” Curtea de Argeş Qu’appelle-t-on « grammaire du texte » ? Lorsqu’on étudie la grammaire, on le fait souvent dans la cadre de la phrase. Or, certains aspects de la grammaire concernent le texte entier et débordent le simple cadre de la […]
UncategorizedProf. Stoica Mioara-Ramona
Liceul Tehnologic “Constantin Dobrescu” Curtea de Argeş
Lorsqu’on étudie la grammaire, on le fait souvent dans la cadre de la phrase. Or, certains aspects de la grammaire concernent le texte entier et débordent le simple cadre de la phrase.
Souvent, et cela étonne, les textes sont considérés par les professeurs comme peu corrects, alors qu’il n’y a pas de « fautes de grammaire ». Pourquoi ? Parce que souvent, les phrases sont correctes mais mal reliées les unes aux autres.
Un texte est toujours organisé, « articulé », il y a un sens, une cohérence. Il faut que le lecteur puisse suivre de phrase en phrase, le « fil du texte », son sens. Il faut aussi que ce texte avance, que chaque paragraphe apporte une information nouvelle.
L’objet de la grammaire du texte est de comprendre comment les différentes phrases s’organisent entre elles pour former un tout cohérent.
Il existe deux manières de renforcer cette cohérence :
Observez. Dans le texte suivant, comment reprend-on un élément de la phrase précédente pour faire « avancer » le texte ?
Il était une fois un roi très puissant qui avait une fille belle comme le jour. Elle s’appelait Rosette et avait tout juste seize ans.
Un jour le roi décida que la jeune fille devait se marier. Celle-ci le supplia : elle n’avait pas envie de le quitter mais il avait l’habitude d’être obéi et il ne céda pas. Aussi envoya-t-il des serviteurs dans tous les pays voisins. Ils emportaient avec eux le portrait de la princesse.
Ces anaphores sont essentiellement :
On a certainement remarqué en lisant des textes en français qu’ils sont la plupart du temps très fortement structurés. C’est particulièrement vrai lorsqu’il s’agit de textes où l’on cherche à démontrer quelque chose.
Le lecteur veut, quant il lit, toujours pouvoir se repérer : dans l’enchaînement même du texte, mais aussi dans les différentes étapes du raisonnement. S’il n’y a pas ces points de repère, il se sentira perdu et arrivera très difficilement à « entrer » dans le texte.
La plupart des textes (surtout les textes argumentatifs) suivent donc un plan strict et utilisent beaucoup de termes qui permettent justement au lecteur de se repérer.
On pourrait dire que ce sont comme des « jalons » sur sa route.
Le plus souvent on distingue :
Prof. Stoica Mioara-Ramona Liceul Tehnologic „Constantin Dobrescu” Curtea de Argeş Définition de la traduction „Mais l’emploi littéraire des mots consiste précisément à restituer, à l’encontre de l’usage qui les fige, « le jeu des possibilités interprétatives résidant dans le tout de l’énonciation ». C’est pourquoi le […]
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Liceul Tehnologic „Constantin Dobrescu” Curtea de Argeş
Définition de la traduction
„Mais l’emploi littéraire des mots consiste précisément à restituer, à l’encontre de l’usage qui les fige, « le jeu des possibilités interprétatives résidant dans le tout de l’énonciation ». C’est pourquoi le sens des mots doit être chaque fois « deviné » sans que jamais on puisse faire fond sur une stabilité acquise. L’expérience de la traduction va dans le même sens : elle montre que la phrase n’est pas une mosaïque, mais un organisme ; traduire, c’est inventer une constellation identique où chaque mot reçoit l’appui de tous les autres et, de proche en proche, tire bénéfice de la familiarité avec la langue entière[1]”.
Lorsqu’on traduit des textes techniques, on doit chercher une solution univoque. On constatera une certaine autonomie des mots, une certaine stabilité des sens, et la traduction devra non pas les « deviner », ni les « inventer », mais les identifier conformément aux définitions et aux usages les plus stables.
Au contraire, en traduisant des textes poétiques, on doit maintenir une certaine « instabilité » des sens et, en même temps, on doit dépasser le préjugé qu’ils ont été fixés pour toujours. Le travail du traducteur signifie option créatrice, choix, invention.
La réflexion sur la traduction a été caractérisée pendant plusieurs siècles et, dans une certaine mesure encore aujourd’hui, par des oppositions binaires : langue source / langue cible ; texte original / texte traduit ; littéralisme / traduction libre ; traduction de la lettre/traduction de l’esprit. Après un bref rappel de la situation antérieure, la réflexion sur la traduction est ici envisagée plus particulièrement par rapport au 20ème siècle. Parallèlement au débat central concernant l’orientation vers la langue source ou la langue cible – débat qui perdure depuis l’Antiquité – de nouvelles perspectives ont vu le jour à la suite d’une évolution à la fois dans l’activité de traduction et dans les positions théoriques. Les courants qui se sont dégagés sont analysés en fonction de leur rapport avec la pratique, la théorie du langage et la façon d’envisager le concept même de théorie. Theory of translation is approached in this paper with special emphasis on the 20th century. The previous situation is briefly recalled to trace back to its origin the prevalent bone of contention: namely, orientation towards the source language or the target language. The large-scale development in both the practice and theory of translation in recent years has opened out new perspectives. These are defined and examined with respect to the relation between practice and theory and between theory of language and theory of translation. Finally the differences that are brought to light are shown to affect the concept of theory itself.D’ailleurs, selon Meschonnic, le bilinguisme n’est pas suffisant pour la traduction et il peut parfois être une «gêne à la traduction», un «facteur de non-traduction. Normalement, on peut distinguer trois théories de la traduction.
Mounin parle de six conceptions ou opérations de la traduction:
1) la théorie de la fidélité, qui conseille pratiquement la traduction “mot à mot” et qui intervient donc au niveau de la phrase; il s’agit ainsi de l’idéologie de la fidélité à la lettre, à la littéralité et à la littérarité, par le « littéralisme »; il y a alors primat de la langue de départ, dans le calque ou l’imitation, dans l’exportation; il y a ici « pur langage » ou « langage opaque »;
2) la théorie de la compréhension, qui use parfois de la périphrase et qui intervient surtout au niveau du contexte (linguistique et non linguistique), privilégiant ainsi la matière sur la manière, le fond sur la forme, le quoi sur le comment; il s’agit ici de l’idéologie de la compréhension de l’esprit par la médiation d’une «acte de communication», voire de médiatisation (par l’appareillage de notes qui accompagne la traduction); il y a alors primat de la langue d’arrivée dans ou par l’annexion ou d’autres opérations comme : la « confiance entreprenante » (ou la « volonté confiante »), « l’agression » (ou « la pénétration »), « l’incorporation » (ou « l’incarnation ») et « l’accomplissement de réciprocité » (ou « la restitution »); le transport n’y est pas exportation mais importation et croyance à une certaine transparence, voire à une transparence certaine, du langage, serait-ce dans la «dissimilation» plutôt que dans la dissimulation;
3) la théorie de l’adaptation, qui use de la paraphrase et qui est en fait une démission en face de la traduction, un aveu d’impuissance ou de trahison, surtout quand il s’agit de traduction de la poésie (en vers ou non); il s’agit aussi de l’idéologie de l’adaptation de la lettre à l’esprit et de la soumission de la fidélité à la liberté; dans l’aveu de l’intraductibilité, la traduction n’est alors qu’une introduction.
On dégage une quatrième théorie de la traduction, la théorie de l’interprétation (philosophique, littéraire, poétique, linguistique et musicale).
Pour Meschonnic, la traduction est une pratique théorique; c’est une poétique et non une linguistique de la traduction, c’est une translinguistique. Pour lui, toute pratique de la traduction présuppose une théorie ou une idéologie de la traduction. Sa théorie a pour fondement une théorie de l’énonciation, la traduction étant une ré-énonciation : c’est un «empirisme qui peut se transformer en expérimentation».
Meschonnic suppose que le texte ne vieillit pas, mais la traduction oui; de là, la nécessité de nouvelles traductions ou de retraductions (Shakespeare et Freud, par exemple); Ladmiral parle de la modulation de ses propres traductions.
Donc, une bonne traduction littéraire ne peut être le résultat de l’application mécanique d’une théorie, quelque cohérente qu’elle soit. La traduction se construit comme résultat d’une série d’options, dont la réussite dépend de l’horizon culturel du traducteur, mais aussi d’une intuition correcte des solutions concrètes. Autrement dit, pour que « la théorie » soit utile et efficace, elle doit être élaborée par le traducteur à la base de sa propre pratique.
Il faut initier et construire la théorie à partir d’une pratique (qui supposerait un fond de connaissances théoriques).
BERMAN, Antoine, L’épreuve de l’étranger, Paris, Gallimard, 2002;
– Pour une critique des traductions : John Donne, Paris, Gallimard, 1995;
FOLSCHWELLER, Cécile, Niveaux et registres de langues en français, Pygmalion, Piteşti, 2005;
LADMIRAL, J.-R., Traduire : théorèmes pour la traduction, Paris, Payot 1979;
MAVRODIN, Irina, Despre traducere – literal şi în toate sensurile, Craiova, Scrisul Românesc, 2006;
MESCHONNIC, H., Pour la Poétique II, Epistémologie de l’écriture, Poétique de la traduction, Paris, Gallimard, 1973;
MOUNIN, G., Les problèmes théoriques de la traduction, Paris, Gallimard, 1963;
PÂRVAN, Gabriel, Traductions dirigées (français-roumain; roumain-français), Pygmalion, Piteşti, 1997.
VINAY, J.-P., DARBELNET, P., Stylistique comparée du français et de l’anglais. Méthode de traduction, Didier, 1997.
[1] Ricœur, Paul, La métaphore vivante, Seuil, 1975, p. 103.
Prof. Cobzariu Mirabela Colegiul Economic „Dimitrie Cantemir” Suceava Intégrer le théâtre dans l’enseignement des langues étrangères connaît depuis les années 80 un véritable engouement. Et c’est qu’il apparaît comme une ressource très enrichissante dont l’importance est déjà très connue. Le théâtre dans la classe FLE […]
ArticlesProf. Cobzariu Mirabela
Colegiul Economic „Dimitrie Cantemir” Suceava
Intégrer le théâtre dans l’enseignement des langues étrangères connaît depuis les années 80 un véritable engouement. Et c’est qu’il apparaît comme une ressource très enrichissante dont l’importance est déjà très connue. Le théâtre dans la classe FLE offre les avantages classiques du théâtre en langue maternelle: apprentissage et mémorisation d’un texte, travail de l’élocution, de la diction, de la prononciation, expression de sentiments ou d’états par le corps et par le jeu de la relation, expérience de la scène et du public, expérience du groupe et écoute des partenaires, approche de la problématique acteur/ personnage, être/paraître, masque/rôle. Par la suite, nous allons nous arrêter sur ses intérêts en tant que ressource pédagogique, ainsi que sur les raisons qui nous ont poussés à l’utiliser en classe de français. Notre volonté est d’esquisser des pistes didactiques de l’enseignement du Français Langue Étrangère à travers la pratique théâtrale, notamment pour des adolescents apprenant le français en contexte scolaire.
Aujourd’hui, l’une des priorités de l’enseignement des langues étrangères est que l’apprenant sache les utiliser, en d’autres mots, qu’il développe la compétence de communication de la langue qu’il est en train d’apprendre. Aucun doute sur le fait que le théâtre peut contribuer à l’acquisition de cette compétence de communication. Car l’approche théâtrale mobilise toutes les compétences indispensables à l’apprenant dans son apprentissage de la langue étrangère, à l’exception de la production écrite. En faisant appel au théâtre en classe de français, nous sommes en train de construire, des situations de communication –certes fictives– mais qui permettent un réel échange langagier et humain. Le cours de français est donc ancré dans le réel. Il est un élément du théâtre qui semble fort intéressant : il propose une communication dite globale. Il permet également d’intégrer la dimension non-verbale.
En effet, « les études sur la PNL (Programmation Neuro Linguistique) ont dévoilé comment notre corps véhicule des informations au-delà de notre volonté. La posture, la démarche, la position du regard émettent un grand nombre d’informations sur le communicant » (Payet, 2010 :17). C’est de cette manière que les activités théâtrales conduisent « à une prise de conscience sur notre façon de communiquer » (Payet, 2010 :17) ainsi qu’à l’existence de « la dimension corporelle de l’oralité ». En ce sens, Dominique Lambert propose une définition de l’atelier théâtre : Un atelier théâtre peut également être comparé à un laboratoire. On expérimente, on procède par essais et erreurs, on découvre. On y apprend des techniques théâtrales. Puisque l’atelier envisagé ici approche le théâtre à partir des composantes physiques du jeu d’acteur, le laboratoire passe à la loupe les différents paramètres externes de la communication non verbale : corps, espace, regard, présence, bref la dimension physique du jeu (Lambert, 2010 :14). Ainsi l’apprenant prend-il conscience de l’existence d’éléments kinésiques et proxémiques qui ont une grande importance lorsqu’on apprend une langue étrangère, car ils sont connotés culturellement et peuvent conduire à des malentendus, voire des mésententes. L’apprenant est donc engagé dans son intégralité. Corps, voix, langage : tout est utilisé. Les apprenants sont invités « à prendre le risque de s’exprimer et à se construire comme sujet parlant, pensant et autonome » (Page, 2001 :11). Si avec le théâtre on propose un échange de communication dit réel, il en est de même pour la langue. Comme n’importe quel texte littéraire d’ailleurs, la langue y est abordée dans sa totalité. Souvent, l’apprenant est habitué à apprendre les contenus linguistiques de façon isolée ; lors d’une séance d’enseignement, c’est un point grammatical qui est ciblé, et dans une autre le lexique correspondant à un sujet précis. En l’occurrence, ce sera une occasion pour lui de rencontrer, par exemple, différentes structures syntaxiques. Utiliser le théâtre, c’est aussi apporter une dimension culturelle à notre cours, puisqu’il permet de « faire découvrir une culture à travers l’étude de textes de théâtre francophone, de mettre en scène et donc de jouer des personnages insérés dans des univers francophones » (Cuq, 2003 :237). Un atout de son rôle pédagogique est son rapport avec l’apprentissage de l’oral. Pour un enseignant, stimuler la parole d’un apprenant est une tâche épineuse, car il existe chez lui une insécurité linguistique provoquant un blocage psychologique. La peur du bien dire conduit au silence. Le théâtre apparaît comme une ressource très utile à cet égard. Les dialogues d’une pièce de théâtre, c’est-à-dire une reprise non naturelle, peut aider l’apprenant à développer en langue étrangère la naturalité et spontanéité propres à la langue orale. C’est ainsi que cet outil permet de s’accoutumer aux dimensions phonétiques, mais aussi prosodiques de la parole : Il s’agit donc au cours du jeu dramatique d’apprivoiser le verbe et la parole qui apportent la liberté de conquérir le droit de s’exprimer. Prendre la parole est parfois difficile pour certains enfants mais quel plaisir de communiquer des sentiments, des émotions, des opinions, de rapporter des expériences et d’obtenir une grande qualité d’écoute ! (Zucchet, 2000 :22-23). Et c’est que « les tâches qui favorisent la prise de risque et la confiance en soi développent parallèlement l’apprentissage d’une langue » (Aden, 2009 :175). La motivation est un autre élément important dans n’importe quel apprentissage, essentiel lorsque nous nous adressons à un public adolescent. De même qu’un voyage scolaire en France, le théâtre renvoie à l’utilité de la langue étrangère. Il permet d’ancrer la langue française dans la réalité, et de la rendre ainsi vivante. Il est fréquent d’observer chez nos adolescents l’expression d’une idée préconçue : pour eux, la langue qu’ils sont en train d’apprendre est une entité abstraite, et non pas une langue parlée par des millions de personnes dans le monde. L’aspect ludique du théâtre joue un rôle essentiel dans la motivation des apprenants, mais aussi dans leur apprentissage dont il fait partie. À cet égard, Daniel Pennac affirme dans Chagrin d’école: « Le jeu est la respiration de l’effort, l’autre battement du cœur, il ne nuit pas au sérieux de l’apprentissage. Il en est le contrepoint. Et puis jouer avec la matière, c’est encore nous entrainer à la maitriser ». Lors de ces activités, celui-ci est amené à cultiver l’entre-aide et l’empathie pour la réussite du projet. Puis les stratégies d’apprentissage et enfin celles de production. Pour ce qui est des stratégies d’apprentissage développées dans la pratique théâtrale, il faut recenser les techniques de mémorisation, dans la mesure où l’apprenant doit apprendre, non seulement son texte mais aussi celui des autres. De cette expérience naît une nouvelle relation pédagogique ; elle est désaxée. En effet, le sujet du savoir s’efface au profit d’une multiplicité de subjectivités, chacune d’elles ayant un rôle spécifique.
Dans l’atelier théâtral en classe de français dans l’enseignement secondaire le sujet exprime ses nouvelles paroles de l’entre-deux des langues et des cultures soit considéré par l’enseignant comme sujet Acteur, sujet rationnel et créatif, en voie de déconstruction-reconstruction par les divers liens langagiers et culturels auxquels il se confronte et qui le font renaître. Dans un atelier théâtre l’enseignant assume, certes, un rôle différent que celui des cours ordinaires. Le nouveau rôle reste, toutefois, essentiel à la réussite du projet. Le succès dépend de son attitude : il ne peut pas être trop sévère et rigoureux, mais plutôt intervenir en tant que guide et surtout encourager les apprenants. Son rôle peut être envisagé à trois niveaux : la préparation (savoir), la conduite de l’atelier (savoir-faire) puis la relation avec le groupe et chacun des participants (savoir-être). Ce n’est pas pour autant qu’il ne doive pas rester strict puisque c’est à lui d’établir les règles. Comme le remarque Grosjean « les règles mettent tout le monde à égalité, permettent de structurer le groupe et le protègent de la manipulation. Elles sécurisent les individus. Elles leur donnent les limites. Elles leur indiquent des devoirs et leur donnent des droits » (Grosjean, 2009 : 31-32). Toutefois, il faut préciser que l’apprenant peut adopter un rôle autre que celui d’acteur : il peut être spectateur. Adrien Payet en rajoute un troisième : critique (Payet, 2010 : 129). C’est ainsi qu’on peut développer l’esprit critique des apprenants, tout en insistant à le faire d’une manière respectueuse (cf contrat négocié). Outre le rôle d’acteur ou spectateur, les apprenants seront amenés à en assurer d’autres comme celui de scénographes qui s’occupent des décors et des costumes. Le théâtre place d’emblée l’apprenant dans l’agir. En effet, « le discours théâtral se distingue du discours littéraire par sa force performative, son pouvoir d’accomplir symboliquement une action. Par convention implicite au théâtre, dire, c’est faire (Pavis, 1996 :97). C’est ainsi que nous nous situons dans la perspective actionnelle prônée par le CECR où l’apprenant est considéré comme un acteur social. De ce fait, la classe apparaît comme une micro société.
Bibliographie
Cuq, J.-P. (dir.) 2003. Dictionnaire de didactique du français langue étrangère et seconde, Asdifle, Paris : Clé International.
Grosjean, B. 2009. Dramaturgies de l’atelier théâtre. De la mise en jeu à la représentation. Carnières-Morlanwez : Lansman Éditeur.
Lambert, D. 2010. Le théâtre, un jeu d’enfants ? Une approche corporelle du théâtre à l’école. Carnières-Morlanwez : Lansman Éditeur.
Page, C. 2001. Éduquer par le dramatique : pratique théâtrale et éducation. Issy-les Moulineaux : ESF Éditeur.
Pavis, P. 1996. Dictionnaire du théâtre. Paris : Dunod.
Payet, A. 2010. Activités théâtrales et classe de langue. Coll. Techniques et pratiques de classe. Paris : Clé International.
Pierra, G. 2013. « Quelle pratique théâtrale en Français Langue Étrangère ? Le corps et la voix en action dans les textes ». Didactique du Français Langue Etrangère par la pratique théâtrale, Chambéry : Université de Savoie, p. 47-55.
Rosen, É., Reinhardt, C. 2010. Le point sur le cadre européen commun de référence pour les langues. Paris : Clé International.
Zucchet, F. 2000. Osez le théâtre, Grenoble, CRDP Académie de Grenoble.
Prof. Cobzariu Mirabela Colegiul Economic „Dimitrie Cantemir” Suceava L’apprentissage des langues étrangères constitue un champ de recherche très vaste et complexe pour les chercheurs dans le domaine de la didactique, ce qui explique, forcément, la multiplicité des études effectuées afin d’améliorer les méthodes et les […]
ArticlesProf. Cobzariu Mirabela
Colegiul Economic „Dimitrie Cantemir” Suceava
L’apprentissage des langues étrangères constitue un champ de recherche très vaste et complexe pour les chercheurs dans le domaine de la didactique, ce qui explique, forcément, la multiplicité des études effectuées afin d’améliorer les méthodes et les moyens d’enseignement. L’enseignant doit créer un climat favorable pour provoquer une interaction est surtout maintenir une communication en classe en se basant sur la motivation de ses apprenants. Donner envie d’apprendre fait partie des missions de l’enseignant. L’enseignement s’appuie sur des règles qui établissent simultanément la pédagogie et la méthodologie.
Un enseignement doit avoir des méthodes et un enseignant doit choisir des options qui vont déterminer ce qu’il enseigne. L’utilisation du jeu est une nécessité dans une classe d’une langue étrangère. Cette dernière inclut dans son acte didactique une pédagogie d’enseignement/ apprentissage qui emploie le jeu comme moyen, pour bénéficier de l’envie inévitable de l’enfant à jouer. D’une manière pédagogiquement étudiée et en tant qu’activité sérieuse sous une forme ludique, l’enseignant de la langue étrangère et précisément la langue française va installer chez ses apprenants une compétence langagière par le billet du «jeu».
Le jeu est une représentation amusante et passionnante de la vie réelle qui a une très grande utilité dans l’enseignement et à travers lequel le public des enfants découvre une autre approche de la classe de Fle, détachée des contraintes scolaires.
Types d’activités ludiques
Les jeux linguistiques
Ils englobent les jeux grammaticaux, morphologiques, lexicaux, des activités langagières qui se boivent sur les multiples composantes de la langue. A ce propos, l’apprenant met en œuvre toutes ses connaissances linguistiques ce qui reproduit un apprentissage de la langue et non une recherche de plaisir et de détente. L’enseignant devrait choisir le contenu des activités selon les besoins et niveaux de ses apprenants. Dans ce type d’activité nous proposons un exemple de jeu linguistique, celui des : Mots croisés : c’est un jeu de lettres. Son but est de retrouver tous les mots d’une grille grâce aux définitions données en annexe. Des définitions sont données pour toutes les lignes (mots horizontaux) et toutes les colonnes (mots écrits verticalement) de la grille, ainsi les lots de ces deux directions s’entrecroisent, d’où le nom de « mots croisés »
Les jeux de créativité
En ce qui concerne le lien avec le jeu en situation pédagogique et la notion de « créativité ». Haydée Silva a écrit dans un article : « les jeux de créativité ont la fonction de développer le potentiel langagier des élèves en encourageant l’invention et la production pour le plaisir de formes, de sens, de phrases, de discours ou de récit originaux, insolites ». De ce fait les jeux de créativité engagent une réflexion plus personnelle (orale ou écrite) De la part de l’apprenant, citons dans cette catégorie l’exemple des Charades : c’est une forme de devinette qui consiste à créer des mots en associant des syllabes définies. Par exemple : Mon premier est un métal précieux, mon second se trouve dans les cieux, et mon tout est un fruit délicieux.
Les jeux culturels
Cette catégorie de jeux de langue exploite les connaissances culturelles des apprenants, comme les détermines le Dictionnaire Du Français Langue Etrangère et Seconde les jeux culturelles qui font d’avantage référence à la culture et aux connaissances de l’apprenant.
Présentons l’exemple du jeu du baccalauréat : ce jeu dans sa forme rituelle, consiste à remplir un tableau tout en fonction de la lettre initiale imposé par les cases, la formes du tableau est comme suite:
lettre | pays | ville | personnage | métier |
F | France | Fuzhou | Fantomàs | Facteur |
Les jeux dérivés du théâtre
Ce sont les jeux qui transforment la salle de classe en scène théâtrale, les apprenants en acteurs, et qui reposent sur l’improvisation, la dramatisation, la directivité. Ces jeux à caractère théâtrale ont comme fondement la stimulation des apprenants afin d’investir leur connaissances et de les doter d’une compétence communicative et pragmatique. Les activités du théâtre varient selon les principes suivants :
L’improvisation: Dans ce cas l’apprenant va envisager des situations instantanées suite à une consigne ou une proposition de son enseignant, il est préférable de commencer par des situations banales. Par exemple le projet de vacances en famille.
La directivité : Ce principe renvoie à une production élaborée et affinée par les deux collaborateurs pédagogiques (l’apprenant ou les apprenants sont guidés par leur enseignant).
La dramatisation : C’est une reproduction des dialogues, textes narratifs ou des histoires, ou l’apprenant doit mobiliser ses connaissances surtout pragmatiques. Dans ce cas-là, nous proposons les jeux de rôles comme exemple. – Les jeux de rôles : un événement de communication interactif à deux ou plusieurs participants, ou chacun joue rôle pour développer sa compétence sous ses trois aspects : la composante linguistique, la composante sociolinguistique, et la composante pragmatique. C’est-à-dire l’enfant ou bien l’apprenant est face à une situation communicative d’où il est appelé à prendre la parole et à se comporter dans un groupe
A travers les activités que l’on peut proposer, l’apprenant sera lecteur, récepteur, scripteur, locuteur et/ou interlocuteur. Il sera conduit à mobiliser ses acquis en vocabulaire, grammaire… etc. Aussi, «l’apprenant sera amené, par l’expérience du jeu, à mettre en pratique deux fonctions que remplit le discours : la fonction propositionnelle (ce que disent les mots) et la fonction illocutoire (ce que l’on fait avec les mots ; donner un ordre, accuser, s’excuser,…). Ces deux fonctions seront mises en œuvre spontanément. Un niveau élevé de motivation personnelle dans la réalisation d’une tâche, conduira l’apprenant à une plus grande implication et, par conséquent, à une mobilisation plus efficace de ses savoirs, issus de connaissances et expériences antérieures. Ceux-ci seront confrontés à ceux de ses interlocuteurs afin d’atteindre un nouveau niveau de performance. Par le biais d’activités ludiques, les interventions en classe doivent créer des attentes chez les enfants. C’est aussi un moyen de « déscolariser » le livre.
Bibliographie :
1. Cuq, Jean. Piérre, Gruca, Isabelle, cours de didactique de français langue étrangère seconde, Ed presse université de Grenoble, Grenoble
2. Grandmont, Nicole, La pédagogie du jeu ; jouer pour apprendre, université de Boeck ; Edition Bruxelles1997
3. GAFFIOT Félix, le Gaffiot de poche, dictionnaire Latin Français, France, Paris, Hachette- livre, 2001
4. Julien Vernet, Pratique d’autoformation et d’auto direction, Édition le manuscrit 2005
Nobody has to tell us anymore. We see it with our own eyes, day in and day out. School dropout is an increasingly persistent phenomenon, more and more visible even for those who have no contact, directly or indirectly, with the education system. Lacking perspective, […]
ArticlesNobody has to tell us anymore. We see it with our own eyes, day in and day out. School dropout is an increasingly persistent phenomenon, more and more visible even for those who have no contact, directly or indirectly, with the education system.
Lacking perspective, lacking parental supervision, some of whom went abroad out of a desire to ensure a better future for their children, forced to do so due to material shortages, more and more students prefer to drop out of school. And the even more worrying side of the pheno is that the abandonment takes place at an increasingly younger age.
Legally speaking, ten classes are mandatory. How mandatory, this can show us a statistic on school dropout. More and more, more and more small. Or smaller. Cases of children who did not spend even a day at school, despite the ten compulsory classes, are frequently reported in the press. How did this situation come about and who should be responsible for the fact that illiteracy threatens the young population?
The factors that lead to school dropout are numerous and nuanced. In terms of early school leaving, the primary responsibility for family education lies with her. Parents often do not have much schooling either. Years ago, a parent who did not want to send his child to school drew my attention to the fact that his grandfather, with only four grades, “was spinning the village on his fingers”. Okay, nothing to say. It’s just that, at the time when that grandfather managed to turn the village on his toes, most of those who were among the spinners were totally illiterate. Chiorul is king in the land of the blind. It’s not necessarily about how open the eyes are but how receptive the mind is.
In adolescence, terrifying and sometimes inability to cope with school curricula are among the most productive dropouts.
The causes are numerous and worth more than a brief study. The most important thing is how to prevent this scourge that tends to take on unsuspected proportions some time ago.
Although there are several competent institutions, most often, this difficult task is passed on to the teacher or the leading teacher. Which, according to the instructions, must do everything possible to prevent and combat abandonment. “Possible” is too comprehensive a word to imply. Many specific work tools that, moreover, are not available to the teacher.
The teacher, most of the time, must go to the door of the family where there is a risk of abandonment or abandonment itself and, through his power of persuasion, determine the return of the child to school. I know how to proceed. I beat some cochleas for this activity and I wasn’t always successful. Why? Because, most of the time, abandonment is a decision that is not taken at the moment. Sometimes there is a lot of thought behind this decision that will mark a child’s future. And he can no longer be the head of a family prone to abandonment by the teacher who knocks on his door. I know enough cases of colleagues who escaped unbeaten just because they have some physical condition that allowed them to disappear from the area before the parent concerned finds the necessary retreat. As for swearing and accusations, you have to get used to them in the hope that it can get even worse.
And the teacher’s efforts are not always successful, as I said, precisely because of the lack of coercive means. There is, of course, a legislative framework that allows local authorities to fine the family that does not send their child to school, and most of the time, when it comes to money, the perspective changes. But the authorities are in no hurry to intervene for a very petty reason. The vote. Vote that is lost when the fine comes from the local authorities. Especially when it comes to small communities. From the mayor, more precisely, that they are the one who cuts and hangs and if the mayor decides that you have to be fined, then he does not deserve to be voted. This is the kind of mentality that parasitizes Romanian society.
Community assistance? Social services? After all, they are also subject to local authorities. And they know what they know. The mayor knows what he knows. That once every four years the election campaign comes and it is not good to get along with the citizen, especially if it is his decision to keep his child at home. The ruined future of a human baby for whom, now as in years to come, reading a trivial message on the phone will be a real Chinese thing, does not seem to matter. The teacher must deal with preventing and combating abandonment, the rest of the authorities cannot afford it. Because they have something to lose, the teacher has nothing to lose. Maybe just dignity, but that’s kind of lost a long time ago, given that the teacher has become something. Something without status and rights.
So, most of the time, the fight is uneven. The teacher has to make a portfolio of addresses which shows that he sent thousands and thousands of notices, that he talked to the parent to send his offspring to school and more and more. If nothing is solved, it is the teacher’s fault anyway, which, as obviously as possible, has not worked hard enough. Otherwise, no one cares. The teacher is not supported in his vain endeavor but, on the other hand, he is held accountable. Damn politics, folks!